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Le Cinéma français sous l'Occupation (1940-1944)

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Ouverture

1. Le cinéma français sous l'Occupation

La période de l'Occupation constitue un moment particulier dans l'histoire du cinéma français.
D'une part, elle est marquée par de sinistres événements comme les lois sur les Juifs du 17 novembre 1941, leur interdisant d'accéder à toutes les professions relevant du cinéma, privant cet art et cette industrie de nombreux artistes, techniciens, producteurs. De plus, des comédiens, des réalisateurs, sans être exclus ou menacés directement, préfèrent s'exiler, souvent à Hollywood.
D'autre part, le cinéma français va connaître ce que certains ont qualifié de parenthèse enchantée voire d'âge d'or. Les salles ne désemplissent pas et, les films anglo-saxons étant bannis des écrans, les productions françaises gagnent en visibilité. De nouveaux metteurs en scène émergent et, paradoxalement, les allusions antisémites qui pouvaient jaillir avant-guerre disparaissent des fictions.
La propagande pure et dure se cantonne principalement aux actualités ainsi qu'à certains documentaires, et le cinéma de fiction, dans sa grande majorité, n'est pas explicitement un "cinéma de Vichy". François Truffaut a même écrit : "le cinéma de l'Occupation réussit à ne pas être pétainiste à 98%." Cette estimation mérite cependant d'être relativisée et discutée car il convient de ne pas oublier les films conservateurs exaltant les valeurs de Vichy comme le retour à la terre.
2. La propagande à la conquête des esprits

Si les longs métrages de fiction dans l'ensemble évitent d'évoquer la réalité de la guerre et de l'Occupation, d'autres formes se chargent de véhiculer l'idéologie de Vichy et de l'occupant.
Le cinéma est identifié par le pouvoir comme un vecteur important pour la propagande. Le contrôle des esprits passe d'abord par la censure, qui s'exerce à la fois du côté de Vichy par l'obtention d'un visa de production sur la base du scénario puis d'un visa d'exploitation, et du côté occupant via les services de la "Propaganda-Abteilung".
La propagande se manifeste avant tout dans des travaux de commande. Sous l'Occupation, quelque 400 documentaires de court ou de moyen métrage ont été produits en France. La plupart d'entre eux bénéficient de subventions publiques et visent à glorifier la politique gouvernementale. Le retour à la terre prôné par Vichy s'illustre ainsi à travers des titres comme La terre qui renaît (où il est expliqué que l'influence néfaste des Juifs est la cause d'une partie des problèmes agricoles) ou Le Jardin sans fleurs sur la désertification rurale.
Travailleurs de France justifie le Service de Travail Obligatoire qui permet à l'Allemagne d'obtenir de la main d'oeuvre pour pallier les départs massifs au front. La France est foutue affirme que grâce au maréchal Pétain et à ses valeurs, la France s'est redressée et a retrouvé son influence ­internationale. Résistance ? met en cause les Résistants, présentés comme les responsables de la mort d'innocents. Le docu-fiction Les Corrupteurs défend le statut des Juifs édicté par Vichy et se termine "par un vibrant appel du maréchal Pétain mettant en garde le peuple français contre le péril juif" (revue Le Film, mai 1942)…
Rendez-vous hebdomadaire, les actualités filmées ont d'autant plus de poids qu'à l'époque, la télévision est loin de s'être installée dans les foyers. Alors qu'avant-guerre, cinq journaux d'actualités étaient présents dans les cinémas, à partir de l'été 1940, deux seulement vont subsister de part et d'autre de la ligne de démarcation.
3. Les salles de cinéma : "le cinoche du sam'di soir"

Le cinéma, principal divertissement des Français pendant ces années d'occupation, constitue une sorte de bulle où l'on peut oublier un moment les difficultés du quotidien : rationnement alimentaire, manque de chauffage (d'autant que les salles sont chauffées en hiver)…
Pierre Bost, scénariste notamment de Douce (1943) mais aussi de La Traversée de Paris (1956), se souvient : "Les Français allaient chercher surtout une espèce d'abandon et de liberté, si on peut dire. À part les actualités qu'on projetait dans la demi-lumière parce qu'on ne voulait pas qu'elles soient sifflées, le reste du temps ils allaient au cinéma non pas seulement pour se distraire dans le sens banal du mot, mais pour échapper à ce qui leur arrivait tous les jours".
Le 15 juin 1940, au lendemain de l'entrée des troupes allemandes dans Paris, le cinéma Pigalle est le premier de la capitale à rouvrir. Le 26 juin une soixantaine de salles seront à nouveau en activité. En octobre, on compte plus de quatre cents cinémas à Paris et à peu près autant en province.
L'occupant nomme rapidement des "administrateurs ­provisoires" pour remplacer les Juifs dépossédés de leurs cinémas, et quelques-unes des salles parisiennes les plus luxueuses comme le Marignan sur les Champs-Elysées ou le Rex deviennent des "Soldaten Kino" et réservées aux troupes allemandes.
De nouvelles réglementations vont encadrer strictement le spectacle cinématographique.
4. Les stars, étoiles des années sombres

Sur les écrans des années sombres, les spectateurs retrouvent une majorité de comédiennes et de comédiens d'avant-guerre.
Parmi les plus populaires : Viviane Romance, souvent employée dans des rôles de vamps, Danielle Darrieux "la petite fiancée de Paris" très appréciée pour sa fantaisie, Arletty et sa fameuse gouaille, Renée Saint-Cyr, Madeleine Renaud, Edwige Feuillère, Ginette Leclerc, Mireille Balin…
Du côté des hommes notons entre autres Raimu et sa faconde méridionale, Fernandel comique extrêmement populaire, Pierre Fresnay, Charles Vanel, Pierre Blanchar, Michel Simon, Pierre Richard-Willm. Sans oublier les innombrables seconds rôles aux visages familiers, de Pierre Larquey à Saturnin Fabre en passant par Jean Tissier, et de Pauline Carton à Jeanne Fusier-Gir.
Deux hebdomadaires nationaux distillent les informations sur les artistes et assurent la promotion des films en tournage ou en exploitation. Ciné?Mondial, magazine financé par l'Ambassade d'Allemagne, paraît d'août 1941 à août 1944 et Vedettes sera racheté en mai 1942 par un homme d'affaires nazi travaillant pour l'occupant.
Les acteurs et actrices qui ont préféré quitter la France occupée, comme Jean Gabin, Michèle Morgan ou Simone Simon, et ceux qui ont dû partir en raison de leurs origines juives tels que Dalio ou Jean-Pierre Aumont, sont bannis des rubriques habituelles. En revanche, les vedettes allemandes sont systématiquement présentes dans les pages et font l'objet de portraits. Inutile de préciser que les stars britanniques ou américaines sont totalement absentes, comme leurs films dans les salles.
5. Comédies, polars... Des genres populaires

Fortement encadré par une censure stricte, le cinéma de l'Occupation évite d'évoquer l'actualité et les aspects les plus pénibles du présent. Les scénarios mettent en scène le plus souvent un "contemporain vague", où l'armée du Reich reste invisible, tout comme les rafles de Juifs, les exécutions de résistants ou d'otages mais aussi le rationnement alimentaire et les pénuries de toutes sortes. Sur les écrans, une certaine continuité est assurée avec l'avant-guerre.
Les comédies de l'époque vont du meilleur au... moins bon. Dans le peloton de tête, s'illustre Premier rendez-vous (1941) avec Danielle Darrieux et Fernand Ledoux. Henri Decoin qui l'a réalisé a tiré parti d'un séjour à Hollywood à la fin des années 30 et montre qu'il a le sens du rythme. L'Honorable Catherine (1943), où Edwige Feuillère rançonne des couples illégitimes, compte parmi les réussites d'alors. Avec Charles Trenet dans le rôle principal et réalisé par Pierre Prévert, sur un scénario qu'il a signé avec son frère Jacques, Adieu Léonard se distingue par son esprit loufoque et ses personnages de marginaux. De son côté, Fernandel confirme sa réputation de roi du rire avec une bonne douzaine de titres tournés durant cette période. Le comédien, également très présent sur les scènes de music-hall, s'essaye même à la réalisation avec Simplet puis Adrien, deux productions Continental.
Les enquêtes policières suscitent aussi l'engouement des spectateurs et Albert Préjean incarne à plusieurs reprises le commissaire Maigret imaginé par Simenon, notamment dans Picpus (1943) et Cécile est morte (1944). D'autres romans de Simenon sont par ailleurs transposés à l'écran, comme Les Inconnus dans la maison porté par l'interprétation de Raimu, L'Homme de Londres en 1943 ou Le Voyageur de la Toussaint, sorti la même année. Henri-Georges Clouzot, qui avait signé le scénario du Dernier des six d'après un roman de Stanislas-André Steeman, passe à la réalisation en adaptant un autre de ses polars : L'assassin habite au 21, où Pierre Fresnay reprend le rôle du commissaire Wens. C'est également avec un film policier, que Jacques Becker commence sa carrière de cinéaste en 1942. Son Dernier atout se déroule dans un pays imaginaire d'Amérique latine et réunit Raymond Rouleau et Mireille Balin.
6. Les adaptations littéraires, une valeur refuge

Un certain nombre de films réalisés durant l'Occupation reposent sur des histoires originales créées par des scénaristes. C'est le cas, par exemple, des remarquables réalisations de Jean Grémillon Lumière d'été et Le ciel est à vous, tous deux avec Madeleine Renaud, ou de Nous les gosses, ode à la solidarité dialoguée par Marcel Aymé et première mise en scène de Louis Daquin. Cependant, romans, pièces de théâtre, textes anciens ou contemporains sont copieusement sollicités pour nourrir les scénarios. Le mythe littéraire de Tristan et Yseult, modernisé par Jean Cocteau, devient L'Éternel retour, dirigé par Jean Delannoy avec Jean Marais et Madeleine Sologne dans les rôles principaux.
On se tourne beaucoup vers les auteurs du XIXe siècle : Eugène Sue pour ses Mystères de Paris, Théophile Gautier et son Capitaine Fracasse réalisé par Abel Gance, Alexandre Dumas dont Le Comte de Monte?Cristo prend le visage de Pierre Richard?Willm, Alphonse Daudet pour son Arlésienne mais aussi Fromont jeune et Risler Aîné…
Madame Sans-Gêne de Victorien Sardou passe des planches au cinéma avec Arletty dans le rôle-titre. Et, du même auteur, Pierre de Hérain adapte Pamela, autour du fils de Louis XVI et Marie-Antoinette, qui sortira en mai 1945. Balzac se taille une place de choix : Edwige Feuillère campe une Duchesse de Langeais sous la direction de Jacques de Baroncelli, Michel Simon prête ses traits à Vautrin en 1943 et Raimu les siens au Colonel Chabert la même année. Fernand Gravey et Suzy Prim partagent l'affiche de La Rabouilleuse en 1944, et Pierre Renoir et Pierre Larquey celle du Père Goriot.
Romanciers et dramaturges du XXe siècle sont également mis à ­contribution.
7. La Continental : productions françaises, capitaux allemands

Les spectateurs qui découvrent entre 1941 et 1943 L'Assassinat du Père Noël avec Harry Baur, Premier rendez-vous avec Danielle Darrieux, Les Inconnus dans la maison interprété par Raimu, ou encore La Main du diable porté par Pierre Fresnay, sont bien loin de se douter que ces réalisations de Christian-Jaque, Henri Decoin ou Maurice Tourneur sont en fait financées par les Allemands. Créée en 1940, la Continental Films qui les a produits est en effet une structure française mais ses capitaux viennent ­d'Allemagne et jusqu'en 1944 elle va produire une trentaine de films. Et pas des moindres.
Si elle emploie des techniciens et du personnel artistique français, la Continental est dirigée par l'Allemand Alfred Greven, missionné par les nazis, et notamment Goebbels, le ministre de la propagande. Greven, qui a fait carrière dans la production à la UFA, grande compagnie allemande, est un cinéphile et un grand connaisseur du cinéma français des années 30. Ses ambitions sont vastes : il entend rivaliser avec Hollywood et pour ce faire, il s'est accaparé deux studios de prises de vue à Boulogne et à Neuilly et des salles de cinéma qui appartenaient à des Juifs.
Au départ, Greven peine à convaincre réalisateurs, scénaristes, comédiens et techniciens de signer pour la Continental, mais en 1940 et 1941, le cinéma français tourne au ralenti et le besoin de travailler se fait sentir. Greven n'hésite pas non plus à menacer certaines vedettes qu'il tient à recruter de les interner en Allemagne si elles refusent de jouer pour lui... Deux clauses dans les contrats vont cependant rassurer les cinéastes : la possibilité de choisir leurs scénarios et la liberté de continuer à tourner par ailleurs avec d'autres sociétés.
8. Le Corbeau : du succès à la polémique

À sa sortie en septembre 1943, Le Corbeau marque les esprits. Autour d'une histoire de lettres anonymes sordides, cette deuxième ­réalisation de Henri-Georges Clouzot, brosse un portrait au vitriol d'une petite ville. Un choc pour les spectateurs peu habitués à une vision aussi sombre.
Le scénario s'inspire d'un fait divers, "l'affaire de Tulle" qui s'est déroulée entre 1917 et 1922. Son personnage principal, un médecin incarné par Pierre Fresnay, se retrouve au coeur de la tourmente après avoir reçu des lettres l'accusant notamment de pratiquer des avortements clandestins, et il enquête pour découvrir l'auteur de ces dénonciations calomnieuses. Rancoeurs et frustrations en tous genres se font jour face à cette avalanche de lettres qui déferle sur la ville.
Les mesquineries et les lâchetés des personnages, dont les notables du coin, ne correspondent pas à l'image de la "France profonde" qu'entend exalter le régime de Vichy et qu'on peut retrouver dans bien des productions plus conformes à l'idéologie "Travail, Famille, Patrie". Selon la classification morale de la Centrale catholique, le long métrage est carrément "à proscrire".
Produit par la Continental, une firme allemande établie en France, Le Corbeau sera bientôt accusé de propagande anti-française. Or Clouzot a bataillé pour imposer le scénario à Alfred Greven, le dirigeant de la compagnie, qui ne voulait pas de ce "film extrêmement dangereux". En mars 1944, l'offensive est lancée à travers un article de l'Écran français dénonçant ce tableau d'un pays décadent où "les habitants de nos petites villes ne sont plus que des dégénérés, mûrs pour l'esclavage". La polémique fera rage autour du film à la Libération mais aujourd'hui, réhabilité, Le Corbeau est considéré comme une oeuvre majeure du cinéma français de l'époque.
9. Les Enfants du paradis : un tournage épique, aujourd'hui un classique

Désigné "meilleur film français de tous les temps" en 1993 par une assemblée de centaines de professionnels du cinéma, Les Enfants du Paradis, a été réalisé par Marcel Carné sur un scénario de Jacques Prévert pendant l'Occupation. Ce classique sorti sur les écrans en 1945 a connu un tournage des plus mouvementés.
Fort du succès des Visiteurs du soir qui a triomphé en 1942, Marcel Carné a la confiance du producteur André Paulvé pour se lancer dans une puissante fresque qui fera revivre le Paris du temps de Louis?Philippe et l'univers des théâtres de l'époque. Jacques Prévert en est à nouveau le ­scénariste?dialoguiste comme pour Le Jour se lève et Le Quai des Brumes. Il s'inspire de personnages réels pour imaginer les amours contrariées de Garance. Amie du voleur Lacenaire, elle rencontre Baptiste Debureau, un mime trop intimidé par cette femme libre pour lui avouer sa passion. Garance a une liaison avec l'acteur Frederick Lemaître pendant que Nathalie aime Baptiste en silence…
Carné retrouve des comédiens qu'il a déjà dirigés : Arletty, Pierre Brasseur, Jean-Louis Barrault, Marcel Herrand et il confie à Maria Casares son premier grand rôle. Le cinéaste a également tenu à travailler à nouveau avec le décorateur Alexandre Trauner et le compositeur Joseph Kosma. Or tous deux sont Juifs et ils participeront de manière clandestine à l'aventure grâce à la solidarité de prête-noms.
10. L'Occupation au cinéma : les films d'après

La représentation de l'Occupation dans le cinéma français d'après 1945, sans jamais être totalement univoque ou homogène, a connu des tendances selon les périodes.
Le cinéma de l'immédiat après-guerre cherche surtout à donner l'image d'une France héroïque et unie. Signalons cependant La Bataille du rail de René Clément (1946) qui rend hommage à la résistance des cheminots ou Le Silence de la mer, réalisé par Jean-Pierre Melville d'après Vercors, récit de la cohabitation forcée entre une famille française et un officier allemand.
De 1947 à 1957, une trentaine de films seulement vont se pencher sur l'Occupation. On retiendra, parmi d'autres, La Traversée de Paris (1956) de Claude Autant-Lara avec Jean Gabin et Bourvil autour du thème du ravitaillement.
À partir de la fin des années 50, avec l'installation de la Ve République, la figure du résistant fait un retour en force et notamment sous la forme de comédies mettant en scène des héros malgré eux de Babette s'en va-t-en guerre avec Brigitte Bardot (1959) à l'immense succès populaire de La Grande Vadrouille avec Louis de Funès et Bourvil (1966). Sur des registres plus dramatiques, Paris brûle-t-il ?, superproduction franco-américaine aux innombrables stars, reconstitue la libération de Paris à l'été 1944. Jean-Pierre Melville revient à nouveau sur cette période dans Léon Morin, prêtre (1962) et dans sa remarquable Armée des ombres (1969) avec Lino Ventura et Simone Signoret.

La période de l'Occupation constitue un moment particulier dans l'histoire du cinéma français. D'une part, elle est marquée par de sinistres événements et par l'exil volontaire de comédiens et réalisateurs. D'autre part, le cinéma français va connaître ce que certains ont qualifié de parenthèse enchantée voire d'âge d'or. Les salles ne désemplissent pas et, les films anglo-saxons étant bannis des écrans, les productions françaises gagnent en visibilité. Cette exposition vise à donner au plus large public une idée solide de ce qu’a représenté le cinéma français sous l’Occupation. En replaçant le cinéma dans son contexte historique, elle fournit des repères politiques, économiques, artistiques, culturels de façon synthétique et accessible à tous.

Informations pratiques : L'exposition est composée de onze panneaux illustrés, dont un panneau d'ouverture, imprimés sur support rigide et léger et mesurant 60x105 cm. En complément, nous vous proposons une filmographie sélective ainsi qu'une affiche qui vous permettra de communiquer autour de cette exposition auprès de vos adhérents.

Questions et réservation : Contactez-nous pour tout renseignement complémentaire et cliquez sur le bouton ci-dessous pour réserver l'exposition !

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Sommaire

Ouverture
1. Le Cinéma français sous l'Occupation
2. La Propagande à la conquête des esprits
3. Les Salles de cinéma : "le cinoche du sam'di soir"
4. Les Stars, étoiles des années sombres
5. Comédies, polars... Des genres populaires
6. Les Adaptations littéraires, une valeur refuge
7. La Continental : productions françaises, capitaux allemands
8. Le Corbeau : du succès à la polémique
9. Les Enfants du paradis : un tournage épique, aujourd'hui un classique
10. L'Occupation au cinéma : les films d'après

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