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Une histoire de la musique classique et de l'opéra

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Ouverture

1. Musique ancienne

Musique ancienne
du IVe à la fin du XIVe siècle
Si l'histoire de la musique remonte à l'aube de l'humanité, celle des compositeurs est plus récente. Avant le XIe siècle, la composition musicale est le fait de moines obscurs ou de traditions populaires anonymes. Peu à peu, les noms de quelques auteurs commencent à émerger.
Parmi les premiers figurent les troubadours, poètes raffinés et musiciens qui chantaient l'amour courtois dans les cours de provinces de langue d'Oc. La musique au Moyen Âge est présente partout. Elle est, en effet, intimement liée à une vie religieuse qui irradie toute la société et dont la ferveur se chante et s'écoute : à cette époque, la musique, c'est d'abord la voix.
Messes, processions, cérémonies de toutes sortes font entendre les chantres, les moines et les fidèles dans les églises, sur les parvis, dans les rues… La messe se psalmodie, les psaumes se chantent, et la musique ritualise l'expression de la foi.
Côté musique sacrée, les premiers compositeurs connus sont liés aux débuts de la polyphonie et à l'essor de l'écriture musicale, fixant sur le papier des œuvres signées.
À l'origine de la musique sacrée, le chant grégorien tient une place prépondérante. Également appelé "plain-chant", le chant grégorien désigne la musique liturgique officielle de l'Église Catholique Romaine, édictée par le pape Grégoire I "le Grand".
Mais les mélodies vont devenir de plus en plus complexes : un système d'écriture s'impose, qui permet de soutenir la mémoire. Les premiers signes apparaissent au-dessus du texte à chanter : ces neumes, en formes de carrés ou de losanges, ne sont pas encore des notes. Ils donnent des indications d'intonation, d'inflexion, de durée.
2. Renaissance et baroque

Renaissance
XVe et XVIe siècles
Cette période prolonge en musique tout ce que le Moyen Âge a imaginé. L'art des chansons y atteint un raffinement extrême. Les artistes rapprochent musiques et textes. La voix, toujours considérée comme l'instrument par excellence, est la source de toutes les inspirations. (...)

Baroque
de 1600 à 1750
Le mot tire son origine du portugais "barroco", désignant au départ une perle de forme irrégulière, ou quelque chose de loufoque.
Cette période voit en particulier se développer les grandes formes de la musique instrumentale (symphonie, concerto), mais aussi vocale (oratorio, opéra).
La liberté d'ornementation, le contrepoint, la basse-continue, la polyphonie et l'usage d'instruments tels que le clavecin, le luth ou la viole de gambe en sont les principales caractéristiques. Des musiciens ont été les défenseurs d'un retour à l'authenticité avec l'interprétation de cette musique sur instruments d'époque.
C'est à l'époque baroque que voient le jour la plupart des formes musicales : l'opéra, le concerto et la notion de soliste, les formes de musique sacrée, la musique instrumentale. (...) Nouvelles formes
À Crémone, en Italie, des génies de la lutherie comme Amati, Guarneri et Stradivari, donnent au violon un timbre diabolique. À Bologne, Arcangelo Corelli se demande comment l'enseigner.
3. Classique

Classique
de 1750 à 1800
L'ère classique, très courte, est celle qui succède au baroque, et s'étend de la mort de Bach (1750) à la jeunesse de Beethoven (il a trente ans en 1800). Ses principaux caractères sont la disparition du continuo et l'importance accrue dévolue à l'harmonie, au détriment du contrepoint. C'est Haydn qui assure la transition vers le classique, que Mozart s'emploie à magnifier, et auquel Beethoven ouvre la voie du romantisme.
Haydn, Mozart et Beethoven forment ainsi la trinité la plus célèbre de l'histoire de la musique. Leur art se déploie des derniers feux des Lumières aux rivages du romantisme.
Les "classiques viennois" ont fixé les grands genres musicaux qui continuent d'inspirer les compositeurs : sonate, quatuor à cordes, concerto, lied, symphonie… Ils ont aussi établi la "forme sonate", celle qui fonde les mouvements rapides de nombreuses sonates, partitions de chambre et symphonies.
Pendant ces quelques décennies "classiques", l'écriture musicale se fixe un certain nombre de règles et atteint une sorte d'apogée dans ses réalisations.
4. Romantisme

Romantisme
du début du XIXe au début du XXe siècle
Le romantisme est issu du Sturm und Drang, un mouvement qui vient remettre en cause la philosophie des Lumières en exaltant la spontanéité de la création et la toute-puissance de l'imagination, du sentiment et de l'instinct.
Il trouve son expression musicale à partir du début du XIXe siècle en Allemagne : une recherche de sonorités accrue, une grande exploration harmonique, un éclatement des formes musicales et une liberté d'écriture plus poussés, ainsi qu'une tentative de lien avec les autres arts (musique à programme).
Par la primauté accordée au sentiment, le romantisme s'oppose à la rigueur classique. Des compositeurs tels que Beethoven, Berlioz, Schumann, Brahms ou Mendelssohn en sont issus.
Les compositeurs parlent désormais à la première personne, laissant libre cours à l'exacerbation de leurs sentiments. Ils puisent leur inspiration dans une nature tour à tour inquiétante, consolatrice, magique, mais également dans d'autres arts.
Lien de l'intime et du spirituel, ivresse de ce qui nous dépasse, revendication de la modernité… : la période romantique, fille de la tourmente révolutionnaire de 1789, est marquée en France par deux révolutions, en 1830 et 1848, qui marquent les esprits.
5. Musique pure et sociétés de concert

Musique pure, musique à programme
La musique romantique s'oriente dans deux directions : une expression qui parle pour elle-même, et un art qui porte une histoire, suit un fil narratif.
Avec sa Symphonie Fantastique, Hector Berlioz innove, en distribuant le programme de l'œuvre, qui en explique le déroulement dramatique. Cette forme musicale va se développer avec Franz Liszt et le poème symphonique. Johannes Brahms ou Félix Mendelssohn sont à la recherche de la musique pure qui s'inspire de sa structure.
En Allemagne, le romantisme s'exprime beaucoup autour du chant et de la voix. Le piano d'un Schumann, d'un Brahms ou d'un Schubert est moins démonstratif que celui d'un Liszt.
Ces compositeurs ne sont pas ouvertement "modernes", ils s'inscrivent davantage dans une tradition classique qu'ils font évoluer de l'intérieur. Ils inventent une forme musicale, le lied (au pluriel, lieder), longue mélodie chantée dans laquelle musique et poésie se marient intimement.
Cette mise en musique poétique a un équivalent en France, avec les poèmes signés Hugo, Musset, Gautier, Baudelaire, mis en musique par Berlioz, Liszt, et plus tard Chausson.
6. Post-romantisme et moderne

Post-romantisme et moderne
(de la fin du XIXe au XXe siècle)
Les valeurs héritées du classicisme fonctionnent encore comme référence : tonalité, formes et instrumentalisations.
La musique a changé : elle s'est démocratisée. De privée, elle est devenue publique. Le nombre de concerts a explosé dans toutes les capitales.
Toutes les grandes formes musicales sont arrivées au terme de leur éclosion : symphonie, musique de chambre, vocale, opéra... Comme une matière, la musique est transformée dans ses fondements même.
Une grande diversité
Certains musiciens découvrent les merveilles des civilisations extra-européennes : musique chinoise, grecque, balinaise. D'autres, comme Gustav Mahler ou Richard Strauss, essaient de pousser les formes très loin : symphonies gigantesques, utilisation d'instruments inouïs, nouveaux rapports entre chœurs, solistes et instruments.
7. XXe siècle et contemporain

XXe siècle et contemporain
XXe et XXIe siècle
À quelle époque précisément la période contemporaine commence?t?elle ? Toute musique composée avant 1914 est déjà radicalement hors du temps : Debussy, Schoenberg, Stravinsky ont jeté les bases de leur langage.
Quant à la Seconde Guerre mondiale et son cortège d'horreurs, elle détermine une nouvelle pensée du monde. Le regard des créateurs est profondément modifié par la découverte des camps de concentration et d'Hiroshima…
Ces événements majeurs de l'histoire du XXe siècle ont une influence capitale sur la vision du monde qu'exprime l'art. Ce siècle est donc marqué par des bouleversements en matière de langage musical et d'instrumentation.
Tonalité et atonalité
Le vocabulaire utilisé depuis l'époque baroque est celui de la tonalité. Ce système est compliqué : il a évolué pendant trois siècles et il a déjà été remis en question.
Le XXe siècle livre une frénésie de courants et d'innovations en tous genres. La musique n'échappe pas à ce tourbillon. La musique s'est détachée de ce qui était son socle et son rempart depuis plusieurs siècles : la tonalité. Les trois membres de l'école de Vienne (Schoenberg, Berg, Webern) consacrèrent la rupture en créant le dodécaphonisme.
8. XXe siècle et contemporain (suite)

Les nouvelles technologies, bandes magnétiques, haut-parleurs et, plus récemment, ordinateurs, engendrent de nouveaux gestes chez les compositeurs du monde entier : l'Allemand Stockhausen, les Italiens Nono et Berio, le Français Boulez, le Grec Xenakis.
La découverte des musiques extra-européennes joue un rôle important dans la démarche de compositeurs qui travaillent sur d'autres modes d'écriture : Olivier Messiaen, Pierre Jolivet…
Tonalité
Tous les compositeurs ne renoncent pas à l'harmonie tonale. Certains se contentent de la pousser dans ses retranchements les plus extrêmes. D'autres, tels Debussy, utilisent de nouvelles gammes.
Dans la musique savante de l'Est, la musique populaire devient le moteur d'un langage nouveau.
Dans la première moitié du siècle, tout semblait possible. Les compositeurs les plus radicaux cohabitaient avec les "néoclassiques" ouvrant des voies multiples, offrant une profusion de styles et de sonorités.
La seconde moitié commence par une radicalisation. L'avant-garde est la pensée dominante, l'innovation le maître mot. En s'aidant de techniques nouvelles, on repousse encore les frontières du sonore, quitte à se détacher d'un public de plus en plus méfiant.
9. Une histoire de l'opéra

Une histoire de l'Opéra
L'opéra, l'un des genres les plus féconds de l'histoire de la musique occidentale, a fait son apparition en Italie vers le début du XVIe siècle. Il s'agit d'une pièce de théâtre mise en musique, dans laquelle se mêlent texte, intrigue et musique.
Les aspects techniques (décors, costumes, lumières, chorégraphies, etc.) font d'un opéra une véritable œuvre d'art "total".
L'opéra n'a pas de forme bien précise en dehors des éléments fondamentaux que sont l'ouverture, le récitatif vocal, les airs, les intermezzos et les finales conclusifs.
La naissance de l'?opéra
Dès la Renaissance, en Italie, en imitation des Anciens, on donne des spectacles poétiques et musicaux, des airs accompagnés par un ou deux instruments. Certaines poésies sont chantées et entrecoupées d'intermèdes qui mêlent musique et danse. Petit à petit, on agrémente ces spectacles d'"effets spéciaux" : des machineries font voler des dieux sur des nuages, le soleil monte et descend, la nature s'anime… Le public apprécie fort ce type de divertissements qui prennent de plus en plus d'importance.
Avec Orfeo, Monteverdi fait évoluer le genre : reprenant une histoire antique, l'opéra raconte la mort d'Eurydice et la douleur d'Orphée qui part la chercher aux Enfers. Pour la première fois, musique et texte sont traités à part égale et le texte n'est plus le seul à véhiculer la palette de sentiments.
10. Opéra : Allemagne-Autrice, Italie et France

Allemagne-Autriche, Italie, France
L'opéra peut se décliner, selon les époques en plusieurs genres : opera seria, grand opéra, opera bouffa, opera comica, opéra-comique, opéra-ballet, Singspiel, etc.
À la fin du XVIe siècle, à Florence, des intellectuels, des artistes, des musiciens fréquentant les salons du comte Bardi donnèrent naissance au genre. Ils pensaient revenir aux sources et à la pureté de la tragédie grecque antique.
L'un des plus importants théoriciens du nouvel art de la Camerata Bardi est Vincenzo Galilée, le père de l'astronome.
L'origine de l'opéra est liée à une nouveauté esthétique, la mélodie accompagnée, une voix singulière accompagnée par des accords. On envisage alors l'idée d'un déplacement de la scène musicale vers les cours des riches marchands et banquier devenus la nouvelle aristocratie. Mais encore, en Europe traumatisée par la misère et les troubles liée à la restructuration bourgeoise de la société, les guerres de religions, les soulèvements paysans, on aspire à l'ordre, à la paix et à un pouvoir identifiable. La mélodie accompagnée suppose une vision hiérarchique plus tranchée : une voix audible soutenue par une harmonie réglée.
Le 24 février 1607, Monteverdi (1567-1643) crée son premier opéra, Orfeo, à Mantoue. Il introduit des caractères durables, comme une nette distinction entre aria (qui expose les senti
11. Opéra : Allemagne-Autrice, Italie et France (suite)

Au XIXe siècle, les opéras nationaux s'affirment.
En Italie par exemple, avec Rossini et La Semiramide en 1823. Bellini et Donizetti inaugurent l'opéra romantique italien, avec un infléchissement vers la tragédie et introduisent des mélodies de tournure populaire. L'opéra s'inspire d'idiomes populaires, comme toutes les musiques. Verdi donne à l'opéra italien une grande dimension théâtrale et nationale identifiée à la lutte pour l'indépendance et la République.
En Allemagne, Weber fonde l'opéra national avec Der Freischütz. Wagner renforce l'aspect national et tout en s'affranchissant des formes convenues et en donnant plus d'autonomie à l'expression de l'orchestre, tente de donner plus d'unité par l'emploi du leitmotiv, de thème récurrent figuratif et en réunissant dans un seul chant aria et récitatif.
En France, la période révolutionnaire donnant la liberté de créer des théâtres, encourage notablement la création théâtrale. Après l'Empire, on crée le grand opéra. Rossini, installé en France (Guillaume Tell, 1829), Auber et Meyerbeer y contribuent.
Dans le même temps, l'opéra-comique connaît un renouveau avec Auber, Boieldieu et Adam. Berlioz, en réaction, travaille à l'opéra romantique à la française. Faust de Charles Gounod (1859) ou Carmen de Georges Bizet (1875), marquent un théâtre populaire.
12. Opéra : autres écoles nationales

Autres écoles nationales
Dans la deuxième partie du XIXe siècle, le romantisme va permettre à des compositeurs d'exprimer leur patriotisme à une époque où les sentiments nationaux s'exacerbent, surtout en Europe centrale et de l'Est. On voit naître :
L'école russe, avec le "Groupe des cinq" : Borodine, Moussorgski, Cui, Balakirev et Rimski-Korsakov qui eurent pour élèves Glazounov, Stravinsky et Prokofiev. Rachmaninov en sera l'héritier. Citons également Tchaïkovski et Anton Rubinstein.
Serge Rachmaninov (1873-1943) défend les dernières lueurs du romantisme lyrique. Igor Stravinsky (1882-1971) annonce des temps nouveaux avec Le Rossignol créé à Paris en 1914 par les Ballets russes de Diaghliev et Mavra en 1922. Serge Prokofiev (1891-1953) mêle l'intime au spectaculaire et rejoint la tradition du grand opéra russe. Dmitri Chostakovitch (1906-1975) impose une esthétique qui cadre mal avec le réalisme socialiste. Lady MacBeth de Mzensk en 1934 réussira à indisposer Staline.
L'école anglaise. C'est un Allemand, George Friedrich Haendel (1685-1759), qui impose à Londres l'art italien et qui règnera pendant trente ans sur la vie musicale anglaise grâce à… trente-cinq opéras !
Claveciniste et violoniste à l'opéra de Hambourg, Haendel se forge son style en Italie. Rodrigo (1707) et Agrippina (1709) témoignent de sa richesse mélodique. Haendel devient compositeur officiel de la cour et sera confirmé dans sa position par le roi George I.
En 1719, on assiste à la création de la Royal Academy of Music au King's Theater et au début d'une grande aventure où Haendel devra s'imposer et affronter ses rivaux. En 1726, il devient citoyen anglais. Il donne en 1735 Ariodante et Alcina, deux chefs d'œuvres ! À partir de 1738, il se détourne de l'opéra et consacre ses dernières années à l'oratorio.

Présentation : L'histoire de la musique classique occidentale s'étale sur 1500 ans, depuis les premiers chants religieux jusqu'aux symphonies contemporaines. Cette exposition retrace les grandes lignes d'un genre musical qui a vu naître nombre de maîtres et de chefs-d'œuvre, qu'il s'agisse de sonates, lieder, symphonies, ballets, opéras...

Informations pratiques : Cette exposition compte 13 panneaux (dont un panneau d'ouverture) rigides et légers de 60x105 cm, qui feront découvrir au visiteur toute l'histoire de la musique classique et de l'opéra à travers des textes complets, synthétiques et richement illustrés.

Questions et réservation : Contactez-nous pour tout renseignement complémentaire et cliquez sur le bouton ci-dessous pour réserver l'exposition !

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Sommaire

Ouverture
1. Musique ancienne
2. Renaissance et baroque
3. Classique
4. Romantisme
5. Musique pure et sociétés de concert
6. Post-romantisme et moderne
7. XXe siècle et contemporain
8. XXe siècle et contemporain (suite)
9. Une histoire de l'opéra
10. Opéra : Allemagne-Autrice, Italie et France
11. Opéra : Allemagne-Autrice, Italie et France (suite)
12. Opéra : autres écoles nationales

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